actions

Le Nasdaq fait désormais partie du club très fermé des places boursières ayant retrouvé leurs niveaux d'avant Lehman. À près de 2.300 points, l'indice composite américain des valeurs technologiques évolue à ses plus hauts niveaux depuis le 3 septembre 2008. Force est d'admettre qu'en l'espace d'un an, son ascension a été spectaculaire. L'indice a grimpé de plus de 45 % par rapport à début janvier 2008, soit 20 points de plus que la progression du S&P 500 sur la même période.Avec, entre-temps, une envolée de plus de 80 % depuis les points bas de mars 2008. Une raison en particulier explique l'appétit des investisseurs pour ce type de sociétés. Malgré la crise, les mastodontes de l'édition de logiciels et des technologies de l'information affichent une solidité financière à toute épreuve. Et plus précisément le top « 5 » du Nasdaq Composite, qui représente, à lui seul, un quart de la pondération de l'indice sur un total de plus de 2.000 sociétés. Selon Benoît Flamant, gérant chez IT Asset Management, la progression des bénéfices par action de Google pourrait atteindre 12 % cette année, à peine moins que la hausse attendue de 18 % des résultats d'Apple. Dans le cas de la marque à la pomme, cette amélioration de la rentabilité proviendra d'un allégement de la structure de coût couplé à une hausse des volumes.« Le Nasdaq est porté par la solidité financière et la capacité de ses poids lourds à livrer des prévisions chiffrées », glisse Benoît Flamant. Par exemple « 50 % du chiffre d'affaires et 60?% des profits d'IBM sont récurrents?». Toute la question est maintenant de savoir si à 20 fois les bénéfices attendus contre 15 fois pour le S&P 500, le compartiment des valeurs technologiques n'est pas devenu onéreux. D'après Benoît Flamant, ces multiples de valorisation doivent tenir compte de la forte capacité des majors du secteur à dégager de la trésorerie. D'une manière générale les caisses sont bien remplies. Les disponibiltés d'Apple atteignent 18 % de sa capitalisation boursière (14 pour microsoft et 12 pour Google). De leur côté, les équipes de recherche d'ING IM considèrent les perspectives d'évolution du secteur favorables. Selon eux, « les sociétés ont annoncé qu'elles avaient l'intention d'investir afin d'améliorer l'efficacité de leur fonctionnement ». Ils soulignent la solidité de leur bilan et leurs « amples liquidités » susceptibles de nourrir des opérations de fusions-acquisitions.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.