Coupe du monde de Ski alpin : pour Julien Lizeroux, « la page Vancouver est tournée »

STRONG>Dans quel état d'esprit abordez-vous ces finales à Garmisch-Partenkirchen après la déception de Vancouver avec votre neuvième place lors du slalom ?Tout va très bien. Heureusement qu'on a eu quelques jours pour récupérer après le Canada car ces vingt journées olympiques ont pompé pas mal d'énergie et d'influx. J'ai passé quelques jours à la maison avant de partir skier tranquillement à La Plagne au milieu de la famille et des amis. Je suis ensuite parti m'entraîner deux jours en Allemagne.La page Vancouver est aujourd'hui complètement tournée ?J'ai tourné la page assez rapidement. Oublié non. Il faut se servir de ces échecs pour avancer. C'est à ce moment-là où on apprend plein de choses sur soi et où on devient plus mature. Dans ma carrière, j'ai eu coutume de me construire sur des moments difficiles. Mais oui la page est tournée ! J'ai été déçu et frustré de mes Jeux mais ce n'était pas la fin du monde. J'ai un beau slalom à disputer samedi et tant que j'ai les skis aux pieds je suis content. Je vis avec le futur, pas avec le passé.Est-ce que ça a été facile de se remotiver pour les dernières courses de la saison ?Pour moi oui. C'est le circuit qu'on a l'habitude de parcourir toute l'année mais on s'est entraîné toute la saison pour vivre ça. Je n'ai eu aucun problème à me remettre dedans. La meilleure réponse sera sur la neige. Vous n'êtes qu'à 43 points de Reinfried Herbst. Le globe de cristal de slalom, est toujours jouable...Bien sûr. Si ce n'était pas jouable je ne prendrais pas le départ. Mais avant de jouer le général il faut déjà disputer la course de samedi. Il ne faut pas se tromper de combat. C'est très risqué de faire des calculs. Je ne vais pas en faire et rester fidèle à mon tempérament. Je veux faire une grosse course avec deux grosses manches. On fera les comptes après la course. A moi de faire attention à tous les petits détails. Herbst a aussi raté ses Jeux. Il aura la même hargne que vous...On a déjà discuté ensemble puisqu'on avait pris le même bus pour rentrer au village olympique après le slalom. On faisait grise mine mais tous les deux on ne s'apitoie pas sur notre sort. Il est dans une position de leader. Moi je suis dans une position d'attaque, je n'ai pas grand-chose à perdre. Mon seul objectif est de n'avoir aucun regret.
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