Nicolas Sarkozy maintient sa confiance à Éric Woerth pour réformer les retraites

Désireux de tourner la page des « affaires », Nicolas Sarkozy a déclaré lundi soir avoir « conseill頻 à Éric Woerth d'abandonner sa fonction de trésorier de l'UMP, mais il a maintenu toute sa « confiance » au ministre du Travail, « un homme honnête », qui défendra « la réforme nécessaire » des retraites, « selon le calendrier prévu ».Face au journaliste de France 2, David Pujadas, sur la terrasse de l'Élysée, le chef de l'État a confirmé qu'un remaniement aurait sans doute lieu « fin octobre », une fois que le texte sur les retraites aura été voté par le Parlement. Ceux qui, dans la majorité, réclament « un gouvernement resserr頻 ont « raison », a souligné Nicolas Sarkozy.Après quatre semaines de polémiques sur les liens entre pouvoir et argent, en raison de l'affaire Woerth-Bettencourt mais aussi à cause des « indélicatesses » et des « maladresses » de Christian Blanc et d'Alain Joyandet, qui ont démissionné du gouvernement, Nicolas Sarkozy a rejeté les accusations de « corruption » lancées à gauche, notamment par son ex-adversaire à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal. « Il y avait dans notre pays trop de mauvaises habitudes, mais la France n'est pas corrompue (...) J'ai promis la République irréprochable, et c'est ce que nous faisons », a-t-il lancé avant d'annoncer la mise en place, la semaine prochaine, d'une « commission représentant toutes les familles politiques » pour éviter à l'avenir « toute forme de conflit d'intérêts », comme celui reconnu par Florence Woerth, l'épouse du ministre du Travail, qui travaillait récemment dans la société chargée de gérer la fortune de Liliane Bettencourt.« Prépar頻 à la « calomnie »Rappelant l'affaire Clearstream et les rumeurs sur sa vie privée, Nicolas Sarkozy a déclaré avoir été « prépar頻 à la « calomnie ». Il a affirmé que c'était « une honte » de l'avoir accusé d'avoir « ramassé des enveloppes » d'argent liquide chez l'héritière de L'Oréalcute;al. Le chef de l'État, qui ne s'était pas exprimé à la télévision depuis la fin janvier, a réaffirmé le cap de sa politique économique. Il a notamment redit, à propos de la réforme des retraites, qu'il n'accepterait pas de revenir sur le recul de l'âge légal, de 60 à 62 ans, ni sur l'alignement des cotisations retraite public/privé, mais il a ajouté qu'il était « ouvert sur le reste ». Nicolas Sarkozy a défendu bec et ongles le bouclier fiscal au nom de la lutte contre la « délocalisation » du capital.
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