En investissant 1,5 million d'euros sur trois ans (de 2009 à 2012), Danival entend rationaliser son outil de production et réorganiser ses ateliers qui occupent au total 2.900 mètres carrés. Une légumerie de 300 mètres carrés est en cours d'achèvement. Elle permettra d'accueillir de plus gros volumes de légumes frais pour limiter le recours aux surgelés.Implantée à Andiran (Lot-et-Garonne), Danival a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 13,9 millions d'euros (+ 15 %) dont 10 millions d'euros en France. La société emploie 75 salariés, soit 25 de plus qu'en 2007. Fondée il y a vingt ans par un couple d'agriculteurs bio, la PME ne renie pas ses origines. « Nous voulons augmenter nos approvisionnements locaux pour limiter notre empreinte carbone et nous cherchons à faire émerger des filières », explique Grégory Poeydomenge, chef de produits Danival. Une charte de commerce solidaire a été adoptée en 2002. 35 agriculteurs locaux ont signé des contrats sur trois ans avec des prix et des volumes garantis. Ils fournissent 30 % de la matière première, l'objectif est de passer à 50 % d'ici cinq ans. En 2009, Danival a participé à la création de la filière bio boeuf, notamment pour sa sauce bolognaise et ses raviolis. La société est aussi partie prenante dans un dossier de filière « pomme bio » soutenu par le plan Avenir Bio. 220 référencesDanival diffuse ses produits - 220 références dont 20 nouvelles par an, des légumes aux plats cuisinés en passant par les desserts aux fruits - uniquement par le biais des magasins spécialisés bio. Les purées de légumes en sachets souples Doypack adaptés à une consommation nomade sont sorties récemment. Sucre et sel sont utilisés avec parcimonie pour préserver la santé des consommateurs.Claude Mandraut, à Bordeaux

latribune.fr

14 Août 2010, 23:26

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