Fidel Castro donne son feu vert à Raul pour réformer Cuba

Le modèle cubain est à bout de souffle. Fidel Castro en convient lui-même. Le leader de la révolution a confié lors d'une interview que « le modèle cubain ne fonctionne même plus pour nous ». Le gouvernement cubain a depuis cherché à démentir les propos de Fidel Castro, qui a cédé la présidence du pays à son frère Raul en juillet 2006. Pour Carlos Quenan, maître de conférences à l'Institut des hautes études de l'Amérique latine, cette sortie de Fidel Castro doit surtout être interprétée comme « un soutien aux réformes timides engagées par son frère ». L'État contrôle 95 % de l'économie qui dépend très largement du Venezuela pour son pétrole. La Havane, à court de devises, paie en envoyant des médecins au Venezuela. Initiative individuelle favoriséeRaul Castro, 78 ans, considéré comme plus pragmatique que son frère, a promis d'engager des réformes. Alors que plus de 5 millions de personnes travaillent pour l'État, il a annoncé début août devant les parlementaires son intention de favoriser l'initiative individuelle. Le pays, sous embargo américain depuis 1964, a besoin de s'ouvrir davantage aux investissements étrangers, notamment dans le domaine du tourisme. Mais des réformes ambitieuses semblent peu probables. Il y va de la survie du régime. Par le passé, les réformes remettant en cause les équilibres socio-politiques ont toujours été abandonnées. Xavier Harel
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