éducationSurtout ne pas provoquer de remous. Ce matin, en annonçant les grandes lignes de la réforme du lycée, Nicolas Sarkozy va s'atteler à rendre hommage aux enseignants et surtout à ne pas bouleverser l'architecture générale du lycée. À l'Élysée, on préfère d'ailleurs parler de « solutions concrètes et rapides » à des « attentes concrètes » dans la ligne du rapport Descoings, plutôt que de « réformes ».Ce sont donc six grandes améliorations qui sont présentées ce matin. La réorientation : la classe de 1re sera plus générale, les lycéens pourront se réorienter en cours d'année via des sessions pendant les vacances scolaires. Le rééquilibrage des filières : les programmes de la voie technologique (notamment STI) seront rénovés, des places lui seront réservées en IUT et BTS (c'était une proposition du rapport Apparu) et des classes prépa dédiés ; la filière L sera réévaluée en filière internationale (langues et civilisations) pour viser la même excellence que la S. L'aide personnalisée sera rendue obligatoire. Tout bachelier devra être bilingue voire trilingue. Enfin, la culture aura sa place et l'autonomie développée (livret de compétences, élèves associés à la vie de l'établissement).Finalisation fin 2009Voilà pour les grandes lignes. Au ministre de l'Éducation de régler la partie « dure » : répartition des horaires, revalorisations de carrière, moyens? Tout devra être finalisé fin 2009 pour une application à la rentrée 2010 (2011 pour la 1re, 2012 pour la terminale). Lourde tâche donc pour Luc Chatel alors que sa maison est l'une des premières à participer aux économies budgétaires. Même si l'Élysée assure que tout se fera indépendamment de toute question d'économie budgétaire. Pour anticiper, le ministre reçoit dès cet après-midi lycéens, syndicats et fédérations de parents d'élèves pour une explication de texte. Clarisse Jay

latribune.fr

13 Oct 2009, 1:37

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