La crise semble n'être plus qu'un vilain souvenir pour le secteur bancaire français, qui se pressait pourtant au guichet de l'État il y a un an. Après BNP Paribas, Société Généralecute; Générale et Crédit Agricolegricole, BPCE a présenté hier un résultat net de 447 millions d'euros au troisième trimestre, après une perte de 757 millions sur les six premiers mois de l'année. Comme ses confrères, le groupe né de l'union des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne a profité de la bonne tenue de la banque de détail en France, qui bénéficie à plein de la politique de taux d'intérêt bas et de soutien à la croissance des pouvoirs publics. BPCE profite aussi de l'amorce de reprise du marché immobilier. Le groupe signe aussi le retour à la rentabilité de sa filiale Natixis, qui met fin à cinq trimestres consécutifs de perte avec un bénéfice de 268 millions d'euros. Les réseaux de l'Écureuil et des Banques Populaires contribuent pour un tiers de son résultat alors que la banque d'investissement ne gagne que 27 millions d'euros. Pages 2 et 3

latribune.fr

13 Nov 2009, 1:47

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