Le "french bashing" exaspère Pierre Moscovici

Lors de la conférence annuelle des entrepreneurs qui s’est tenue ce lundi à Bercy, Pierre Moscovici n’a pas vraiment mâché ses mots. Lors du débat qui l’opposait à Laurence Parisot, la présidente du Medef, le ministre de l’Economie a fait un aparté pour déclarer que le «french bashing» consistant à dénigrer la politique économique du gouvernement français en vogue en France et à l’étranger était parfaitement improductif. «Ce qui me fait le plus mal, c\'est de lire dans les journaux, «l\'exil commence, les entreprises fuient». Le French bashing est redoutable», a-t-il déclaré. Un point sur lequel semblait le rejoindre Laurence Parisot.«Ce n’est pas bon pour notre économie, ce n’est pas bon pour le moral des Français et celui des chefs d’entreprises. Le danger d\'une confrontation, c\'est que tout le monde y perd», a-t-il indiqué, faisant référence à la fronde menée par le mouvement des Pigeons. «Intacte, l’attractivité de la France risque d’en souffrir à terme», a poursuivi Pierre Moscovici, précisant que serait organisé un grand raout avec les investisseurs internationaux début 2013 à Bercy.Les relations avec l\'Allemagne sont \"bonnes et fortes\" Revenant sur les rumeurs d\'une demande de rapport des «Sages» allemands sur la compétitivité française, le ministre de l’Economie a souhaité également jouer la carte de l’apaisement. «Les relations avec notre partenaire allemand sont bonnes et fortes. Nos économies sont tellement liées, tellement interconnectées, leur dynamisme conjoint est tellement nécessaire à l\'Europe que ce malentendu me semble être une tempête dans un verre d\'eau. Nous allons nous en expliquer s\'il en était besoin mais en réalité les choses vont bien entre la France et l\'Allemagne», a-t-il déclaré. Selon la presse allemande, Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand aurait commandé aux \"Sages\" qui composent le Conseil des experts économiques du gouvernement, un rapport qui aurait pour objectif de donner des pistes de réformes pour la France. Pour l’instant, Berlin n’a pas reconnu officiellement avoir commandé ce rapport.
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