Il ne devrait pas y avoir de surprise autour de la revalorisation du Smic le 1er janvier. Devant le patronat et les syndicats réunis dans le cadre de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC), Xavier Bertrand devrait confirmer, mardi, l'absence de coup de pouce. Et préciser, au vu des évolutions définitives des prix et des salaires sur un an qui seront connues en début de semaine, l'ampleur de l'augmentation « technique » du Smic. Elle devrait être d'environ 1,6 %, ce qui portera le salaire minimum horaire à 9 euros brut, contre 8,86 euros depuis le début de 2010. Dès la semaine dernière, Xavier Bertrand n'avait pas caché qu'il était défavorable à toute hausse supplémentaire. « Quand vous abordez cette question du coup de pouce, vous parlez à 10 % des salariés, moi en tant que ministre du Travail et de l'Emploi, je préfère parler à 100 % des salariés », a martelé le locataire de la rue de Genelle, mardi à l'Assemblée nationale. La position de Xavier Bertrand s'inscrit dans la droite ligne de la règle édictée par Nicolas Sarkozy depuis son élection en 2007. Au grand dam de plusieurs syndicats, notamment Force ouvrière. « La relance de la consommation passe par l'augmentation du pouvoir d'achat, c'est pourquoi FO revendique un coup de pouce », indiquait le syndicat il y a quelques jours. A. L.

latribune.fr

12 Déc 2010, 23:21

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