Pour l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), en ces temps troublés, le silence est d'or. Tant lors de la sécession de l'agroalimentaire que de la démission surprise du directeur général du Medef, la fédération de la métallurgie a refusé d'alimenter la polémique et de s'associer aux critiques contre Laurence Parisot. Sous la houlette de Frédéric Saint-Geours, son président, l'UIMM entend, en effet, profiter de la campagne électorale qui s'ouvre pour retrouver au Medef la place qui était la sienne avant « l'affaire », notamment en obtenant la présidence de la commission « protection sociale » laissée vacante par Jean-René Buisson. Avec un ultimatum pour Laurence Parisot si elle ne tend pas la main. En mars, l'UIMM indiquera quel candidat elle soutient.
La subtile stratégie de l'UIMM
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