Renault : l'accord de compétitivité qui assure la survie des usines françaises est signé

Ce mercredi 13 mars, le PDG du groupe Renault, Carlos Ghosn, et les représentants des organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et FO, ont signé l\'accord de compétitivité, dont le dernier roud de négociations s\'était tenu le 19 février.  Cet accord est intitulé « Contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France ».  La firme automobile française s\'est \"engagée à produire un minimum de 710.000 véhicules en France à horizon 2016, contre un peu plus de 530.000 en 2012, ce qui portera le taux d\'utilisation des sites français à plus de 85%\". Pas de fermeture d\'usines80.000 unités doivent être générées par la localisation en France de véhicules pour les partenaires de Renault, très vraisemblablement  du japonais Nissan. Le constructeur assure que ledit accord donnera \"une visibilité sur l\'activité de l\'ensemble des sites français jusqu\'au-delà de 2016, voire de 2020\". Renault s\'est engagé en échange à ne fermer aucune de ses cinq usines d\'assemblage dans l\'Hexagone. Les discussions auront duré neuf mois.Augmentation du temps de travail\"Si nous arrivons à un accord, la mise en oeuvre des mesures proposées nous fera gagner environ 300 euros par voiture produite en France\", déclarait à la mi-février Gérard Leclercq, Directeur des opérations France de Renault, lors de la publication des résultats financiers du groupe au titre de 2012.  En contrepartie, l\'accord de compétitivité prévoit une augmentation de 6,5% du temps de travail, une refonte des comptes épargne-temps, un gel des salaires en 2013 et 7.500 suppressions nettes d\'emploi en France d\'ici à fin 2016. Cet accord fait suite à celui signé en fin d\'année dernière en Espagne, où la firme a aussi une forte activité industrielle.Différentiel de coûts substantielelon le Directeur général délégué de Renault, Carlos Tavares, il y a une différence de 1.300 euros aujourd\'hui entre une Clio IV produite en Turquie et son homologue assemblée à Flins! Même si certains experts jugent ce chiffre un peu exagéré, l\'écart n\'en existe pas moins. La production automobile en France de Renault et PSA pris ensemble a globalement été divisée par deux... par rapport à 2005!   
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.