Petite PME de Tours (Indre-et-Loire), mais avec un siège social à Evry pour bénéficier de la labellisation Genopole, VitamFero vient de lever 1,1 million d'euros auprès de la société de gestion CapDecisif Management et du fonds de préamorçage G1J Île-de-France. Ces deux fonds deviendront majoritaires au sein de la société créée en 2005 et installée dans les laboratoires de l'université de Tours. Déjà attributaire de plus de 2 millions d'euros de subventions et d'aides remboursables depuis 2008, VitamFero avait augmenté son capital en 2009 avec l'arrivée de Val de France Angels (un tiers du capital). Forte de huit salariés, la biotech crée des vaccins vétérinaires anti-infectieux contre la toxoplasmose, la néosporose ou le paludisme.Les bovins et la santé humaineAprès plusieurs années de recherche, un premier vaccin contre la toxoplasmose ovine devrait être lancé en 2013 avant de nouveaux produits pour les bovins et la santé humaine. « C'est un secteur qui demande énormément de temps, de recherche et d'argent, explique le PDG, Pascal Breton, car nous ne produisons aucun chiffre d'affaires tant que le vaccin n'est pas commercialisé. » VitamFero a confié le développement, la production et la commercialisation de ses futurs vaccins à un grand groupe vétérinaire dont l'identité n'est pas divulguée. Le PDG vise 60 % du marché mondial de la toxoplasmose ovine évalué à 10 millions d'euros annuels. Le marché des anti-infectieux pour les bovins est chiffré à 70 millions, alors que les applications humaines pourraient générer entre 100 et 200 millions d'activités. Pour aborder ces marchés, Pascal Breton a chiffré ses besoins à 15 millions d'euros. Deux nouvelles levées de fonds interviendront donc, l'une en 2013 l'autre en 2015 avec à la clé une place mondiale sur le marché des vaccins vétérinaires de niche. Jean-Jacques Talpin, à Orlé

latribune.fr

13 Mars 2011, 21:24

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