Canal Plus plutôt bien valorisé par les analystes financiers

Les premiers contacts avec les analystes financiers montrent bien que Canal Plus France est un actif très apprécié, et que l'accueil est très favorable », se félicitait mercredi dernier son patron Bertrand Meheut sur BFM Business. Et de fait, selon les analystes qui ont finalisé la semaine dernière leurs valorisations, les valorisations s'étaleraient de 5 à 8 milliards d'euros, mais se concentreraient pour l'essentiel entre 6 et 7,2 milliards. Toutefois, certains analystes n'ont pas intégré dans ce chiffrage de décote liée au faible flottant. Ces valorisations ne détonnent pas par rapport à celle de 7,5 milliards réclamée - mais en vain - à Vivendi par Arnaud Lagardèrerave;re, se basant sur la valeur dans les comptes de Lagardèrerave;re, et sur le prix obtenu par TF1 et M6.Beaucoup d'analystes déplorent que Bertrand Meheut ait déclaré aux analystes, le 17 février, ne pas prévoir de dividende avant 2013, officiellement en raison d'investissements dans de nouveaux décodeurs. Exane BNP Paribas écrit par exemple : « L'incertitude sur la politique de dividendes, surtout pour une société riche et mature, pourrait poser problème à certains investisseurs. En outre, Canal Plus France prête sa trésorerie à Vivendi à un taux d'Euribor plus 0,1 %, c'est-à-dire ne l'utilise pas dans le meilleur intérêt des actionnaires minoritaires. »Dernière ligne droiteL'introduction en Bourse entre maintenant dans sa dernière ligne droite. Dès ce lundi, une campagne de publicité est lancée dans la presse. Ensuite, la fourchette de prix devrait être annoncée le 23 mars, puis les ordres engrangés jusqu'au 7 avril. « Tout est réuni pour que nous allions en Bourse », assurait Bertrand Meheut mercredi. Suivi quelques heures plus tard par Arnaud Lagardèrerave;re qui promettait que l'introduction en Bourse serait « maintenue » même si Vivendi faisait une offre au dernier moment. Toutefois certains analystes doutent toujours que la cotation ait bien lieu : « Arnaud Lagardèrerave;re était obligé de tenir de tels propos s'il voulait susciter l'appétit des investisseurs. Mais tout ce cirque est dû au fait que Vivendi et Lagardèrerave;re se disputent pour une différence de valorisation finalement assez faible. Si Vivendi propose in extremis 100 ou 200 millions d'euros de mieux que le prix d'introduction, comment Lagardèrerave;re pourra-t-il refuser une telle offre, qui, en outre, lui évitera de payer une partie des frais de cotation ? »
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