Les investisseurs retrouvent de l'intérêt pour l'industrie des télécoms

Alors que plusieurs zones d'ombres demeurent sur les marchés d'actions, les investisseurs cherchent à sécuriser au mieux leur portefeuille. Pour cela, les profils défensifs constituent une bonne alternative. Notamment du côté de l'industrie des télécoms. L'indice Stoxx 600 Télécoms a gagné 3,5 % depuis le début de l'année quand l'indice plus large Stoxx600 n'a progressé sur la même période que de 0,4 %. Le secteur présente plusieurs avantages. Ainsi, pour les analystes d'Aurel BGC - qui ont augmenté leur exposition au secteur -, les marges des opérateurs télécoms ne sont pas sensibles à la hausse des prix de l'énergie. Par ailleurs, le secteur ne devrait pas être impacté par le cataclysme au Japon et par un ralentissement de la consommation, les dépenses de télécommunications étant jugées incompressibles par les ménages. Autre élément favorable, la reprise des mouvements de fusion-acquisition avec le rachat géant en mars de T-Mobile USA par AT&Tmp;T pour 39 milliards de dollars. Le secteur des télécoms présente aussi un avantage relatif par rapport aux autres secteurs défensifs. L'agroalimentaire subit la hausse des prix des matières premières agricoles, l'industrie de la santé est affectée par la concurrence des génériques et les « utilities » font face aux incertitudes sur le développement du nucléaire. En face, le compartiment des télécoms affiche une forte visibilité qui rassure. « Parmi les secteurs qui pourraient le mieux se comporter dans un environnement plus incertain, nous privilégions les secteurs à forte visibilité, et assurant un rendement important.« visibilité sur les dividendes »Le secteur des télécommunications semble être le plus adapté », souligne les stratégistes de Primeview. Et cela sachant que ces principaux représentants affichent des taux de rendements attractifs. Celui de France Télécome;lécom atteint pas moins de 9 %. « La visibilité sur les dividendes s'est très largement étendue. Les entreprises n'hésitent plus à se prononcer sur un objectif de dividende pour les trois prochaines années », renchérit un analyste. À titre d'exemple, Portugal Télécom a communiqué sur des prévisions de dividendes jusqu'en 2014. En réintégrant les dividendes dans les calculs, l'indice Stoxx 600 Télécoms devance de 25 points l'indice Stoxx 600 depuis janvier 2007, souligne-t-on chez Natixis Securities. L'intermédiaire a d'ailleurs décidé, le mois dernier, de relever sa recommandation sur le secteur des télécoms. De leur côté, les experts de Cholet Dupont soulignent que les anticipations de bénéfices ont été moins dégradées sur les sociétés du Stoxx 600 télécoms que sur l'ensemble du Stoxx 600. Blandine HénaultFrance Télécom affiche un taux de rendement de 9 %.
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