La « France des propriétaires » frappée par la crise

« Mon premier projet en matière de logement est de faire de la France un pays de propriétaires car la propriété est un élément de stabilité de la République, de la démocratie et de la Nation. » Cet engagement, Nicolas Sarkozy l'avait pris fin 2006, avant même le début officiel de sa campagne présidentielle en janvier 2007 et le lancement de son slogan pour « une France de propriétaires ». Nicolas Sarkozy souhaitait passer à 70 % de propriétaires. Mais aujourd'hui seuls 58 % des ménages vivent dans leur propre logement.Début 2007, le candidat UMP n'envisageait rien de moins que la création de « subprimes » à la française, des prêts hypothécaires pour aider les Français les plus modestes à devenir propriétaires de leur logement. La crise financière de l'automne 2008 est venue balayer ses certitudes.La loi Tepa de l'été 2007, le célèbre « paquet fiscal », avait permis en revanche d'instaurer la déductibilité des intérêts d'emprunts immobiliers de l'impôt sur le revenu pour l'acquisition de sa résidence principale. Une mesure dont l'abandon a été annoncée cet été, au titre de la lutte contre les niches fiscales, dans le cadre de la réduction des déficits. Nouvelle donnePeu à peu, Nicolas Sarkozy se voit contraint de rogner sur ses principaux engagements économiques de 2007, il est vrai basés sur l'hypothèse d'un retour au plein emploi et d'une croissance annuelle de 3 %... Le « travailler plus pour gagner plus » a lui aussi été éperonné par la crise. Le bouclier fiscal et la défiscalisation des heures supplémentaires sont critiqués au sein même de la majorité. L'Elysée envisage désormais une évolution du bouclier fiscal pour contraindre les contribuables les plus aisés à investir davantage dans les PME. H. F.
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