Le dollar faible pèse sur les actions européennes

La glissade du billet vert n'est pas une bonne nouvelle pour les Bourses de la zone euro tant il est vrai que les entreprises disposent d'une très faible faculté à répercuter sur leurs exportations les variations de change qui leur sont défavorables. Ce sont leurs marges bénéficiaires qui jouent le rôle d'amortisseur. François Chevallier, le stratège de Banca Leonardo, estime donc qu'une décote apparaît dans la valorisation des actions des sociétés américaines face à leurs rivales européennes lorsque le billet vert pique du nez. Mais, ajoute-t-il aussitôt, cette influence est nettement moins forte que celle du différentiel de croissance du PIB des deux zones. Pour l'anticiper, il suffit de comparer l'évolution des indicateurs des directeurs d'achats (ISM aux États-Unis, PMI en Europe). asymétrie préjudiciableEt comme actuellement des deux côtés de l'Atlantique on constate une sortie de récession à la même vitesse ? c'est-à-dire faible ? les indices boursiers américains et ceux de l'Europe continentale progressent de pair. Toutefois le stratège met en garde sur les effets des variations de change car, explique-t-il, « avec la baisse du dollar face à l'euro, les États-unis importent de la croissance tandis que l'Europe importe du chômage ». Méfiance donc sur les conséquences à terme de la guerre des monnaies pour le CAC 40 ! C. T.
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