La préoccupation écologique monte et favorise les transports publics. C'est même l'un des principaux enseignements du deuxième « observatoire de la mobilit頻, réalisé par l'institut BVA pour le compte de l'Union des transports publics (UTP), sur un échantillon représentatif des habitants des agglomérations de plus de 50.000 habitants. 40 % de ceux qui ont dit s'être moins déplacés en ville l'an dernier indiquent l'avoir fait pour des raisons écologiques et 23 % pour des raisons économiques. « La prise de conscience environnementale est de plus en plus importante. Il y a cinq ans, on était très loin de cela », analyse le président de l'UTP et de Veolia Transport, Cyrille du Peloux. Concernant les déplacements en transports publics, dont la croissance a ralenti l'an dernier, les citations positives portent principalement sur leur commodité, la réduction de la pollution, leur utilité et le faible coût de ces transports, comparé à celui de la voiture. Au rang des critiques, on peut noter les attentes et le trop fort taux de remplissage.améliorer l'image« Les débats autour des projets franciliens et notamment du Grand Paris donnent une autre dimension du transport public », indique Cyrille du Peloux. Ils contribuent aussi à améliorer une image qui est déjà plutôt positive. Le sujet des transports publics est de plus en plus présent dans les débats autour des prochaines élections régionales. Ayant bénéficié d'une enveloppe de 800 millions d'euros dans le cadre du Grenelle de l'environnement, le secteur « appelle de ses v?ux une nouvelle tranche de financements, au printemps 2010 ». I. S.

latribune.fr

14 Jan 2010, 23:02

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