Révélation de cette campagne des régionales, la secrétaire nationale des Verts et tête de liste d'Europe Écologie en Île-de-France était l'invitée de « La Tribune »-BFM dimanche soir. Arrivée en retard à cause des embouteillages ? un comble pour une adepte des transports en commun ?, Cécile Duflot a réaffirmé son désir d'« une conversion écologique de l'économie ». « Jusque-là, on a fabriqué de la productivité inutile », a-t-elle lancé. « Créer des emplois durables non délocalisables » permettrait, selon elle, de créer un nouveau marché du travail. Elle a insisté sur la nécessité de convertir les emplois d'industries polluantes.Concernant le dossier des retraites, Cécile Duflot a affirmé qu'il ne « fallait pas être toujours en situation défensive mais proposer des solutions ». Petit pic à l'égard d'Olivier Besancenot, le leader du NPA, qui proposait dimanche à tous les partis de gauche de se réunir pour riposter à la réforme voulue par l'Élysée. Plutôt qu'une banale mobilisation unitaire, la secrétaire nationale des Verts préfère « travailler avec les syndicats qui ont déjà réfléchi à des pistes de réforme ». Sur le fond, elle refuse pourtant d'évoquer une éventuelle remise en cause de la retraite à 60 ans sans parler de la pénibilité du travail ou de l'emploi des jeunes.évitementSur le plan politique, Cécile Duflot n'a pas voulu commenter les derniers sondages donnant les écologistes loin derrière le PS. Elle est aussi restée floue sur ce que serait une région gérée par un ou une présidente écologiste. De même, elle a botté en touche lorsqu'on lui a demandé de choisir entre l'UMP et Georges Frêche au second tour en Languedoc-Roussillon. P. C.

latribune.fr

14 Févr 2010, 23:51

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