Ridel a retrouvé son niveau d'activité d'avant-crise

Les voyants sont à nouveau au vert pour Ridel (5,4 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 40 salariés) qui conçoit et fabrique des machines de lavage et de traitement des effluents liquides industriels à Neufchatel-en-Bray (Seine-Maritime). La PME familiale, qui a retrouvé son niveau d'activité d'avant-crise, est en train de mettre l'accélérateur sur l'export. Ce qui a valu à son PDG, Philippe Ridel, de recevoir le Primex (prix de motivation à l'exportation) du « nouvel exportateur » décerné par le réseau des CCI et la région de Haute-Normandie. Présente en Suisse, en Suède et en République tchèque via des partenaires, Ridel accompagne aussi des grands comptes à l'étranger. Son ambition est de faire grimper son chiffre d'affaires export de 10 % à 30 % en l'espace de trois à cinq ans, tout en continuant de croître. Pays industriel s'il en est, l'Allemagne est une cible importante certes, mais la PME s'intéresse à l'ensemble des pays européens et planche sur des projets de joint-ventures en Inde et en Malaisie. A l'étranger, comme en France, Ridel couvre un spectre sectoriel qui va de l'automobile à l'aéronautique et au ferroviaire, en passant par toute une série de niches de l'industrie en général. Sa gamme de machines Mecanolav (80 % de l'activité) vise le marché du lavage. Ces machines peuvent laver des outillages, laver en « îlot de production », laver des trains d'atterrissage dans l'aéronautique (avant les expertises programmées) ou encore les roulements de TGV tous les 1 million de kilomètres. « Notre métier est celui de l'ingénierie de la propreté, insiste Matthieu Vallois, responsable commercial. Nous définissons une qualité de lavage avec le client, puis une méthode de lavage, puis la machine elle-même. »Matériel personnaliséL'entreprise propose un matériel de sa gamme qui est ensuite personnalisé pour chaque client. Essentiellement « lessivielles », ces machines lavent avec de l'eau et une « lessive » mise au point pour une application donnée. Elles viennent en remplacement de celles qui utilisent des solvants - comme le trichloréthylène - car ces derniers sont de plus en plus interdits.L'autre marque, Ridel Environnement (20 % de l'activité), conçoit et fabrique des machines de traitement et de recyclage des effluents liquides industriels, dont un évaporateur concentrateur à compression mécanique de vapeur. « Nous sommes le seul fabricant français de ce matériel, souligne Matthieu Vallois. C'est le fer de lance de notre développement car il présente l'avantage d'être très économe en énergie. » Claire Garnier, à Roue
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