Je ne m'attends certainement pas à ce qu'une décision soit prise ou à ce qu'on presse un bouton, parce que c'est totalement prématur頻. De passage à New York ce week-end, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a profité d'une conférence de presse pour couper court aux insistantes spéculations relatives à une aide qu'apporteraient les membres de la zone euro à la Grèce lors de leur réunion du 15 mars. Même son de cloche de la part du ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble qui a assuré dimanche qu'il n'y avait pas de raison pour que la zone euro prenne une décision lundi.Selon l'agence Reuters, le principe et les conditions d'une aide financière à la Grèce pourraient faire l'objet d'un accord ce lundi, lors d'une réunion à Bruxelles des ministres des Finances de la zone euro. De son côté, le quotidien britannique « The Guardian » a rapporté samedi que ces seize États étaient convenus d'une aide de 25 milliards d'euros. Information également rapportée par le « Sunday Telegraph ».« faire bloc »En attendant Christine Lagarde a salué le « courage » de Athènes pour les mesures d'austérité qu'il a annoncées, et assuré que les Européens « feraient bloc » derrière le pays. Mais la tragédie grecque n'a pas convaincu Christine Lagarde de l'urgence de créer un Fonds monétaire européen. « Certains peuvent considérer que nous avons besoin d'un pouvoir politique et de politiques économiques mieux coordonnés. Cela ne veut pas dire pour autant que le Fonds monétaire européen constitue la réponse à apporter, nous étudierons les alternatives », a déclaré la ministre, elle-même au centre de spéculations sur un possible changement de portefeuille au sein du gouvernement, où elle pourrait prendre la tête du Quai d'Orsay. « Clairement, ce que nous devons améliorer, c'est la discipline » des membres de la zone euro, a-t-elle insisté.

latribune.fr

14 Mars 2010, 23:18

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