Blackberry nie des retours en masse de son nouveau smartphone Z10 de la part des clients

Coup de chaud chez BlackBerry. Après la note du cabinet de recherche et d\'investissement américain Detwiler Fenton indiquant que le nouveau smartphone Z10 lancé il y a trois semaines par le groupe canadien, faisait l\'objet de retours anormalement élevés de la part des acheteurs, Blackberry a démenti ce rapport. Les ventes « sont conformes aux attentes et les données que nous avons reçues de nos partenaires fournisseurs de services et détaillants montrent que les clients sont satisfaits de leurs appareils », a indiqué dans un communiqué le PDG de BlackBerry, Thorstein Heins. L’action qui avait chuté de plus de 7% jeudi a remonté de 1% vendredi matin. Dépassé par l\'iPhone d\'Apple et les appareils utilisant le système d\'exploitation Android de Google, Blackberry a indiqué fin mars avoir livré environ un million de Z10 en février dans une vingtaine de pays, dont le Canada et le Royaume-Uni, un chiffre conforme aux attentes des analystes. Lancé fin janvier ce nouveau téléphone intelligent à écran tactile n\'est offert que depuis trois semaines aux Etats-Unis.Detwiler Fenton refuse de communiquer sa méthodologieLe bras de fer est désormais engagé entre le groupe canadien et le cabinet de recherche. Blackberry a demandé l\'intervention des autorités de la Bourse au Canada et aux Etats-Unis afin qu’il ouvre une enquête. Une requête formelle sera déposée dans les prochains jours auprès des gendarmes de la Bourse au Canada et aux Etats-Unis. Selon BlackBerry que Detwiler Fenton a refusé de lui remettre une copie du rapport ou de partager avec lui la méthodologie qu\'il a employée, et ce même après que le fabricant a qualifié ses conclusions d’ « absolument » fausses. Citée vendredi par des médias canadiens, la note de Detwiler Fenton indiquait que « dans plusieurs cas, les retours excèdent maintenant les ventes, un phénomène que nous n\'avons jamais vu auparavant ». Verizon Wireless est venu à la rescousse de Blackberry. Le plus grand fournisseur de services télécoms aux Etats-Unis, a lui réfuté ces affirmations.Conclusions similaires d\'autres cabinetsDetwiler Fenton est resté droit dans ses bottes. « Nous avons confiance dans notre méthodologie et nous sommes ouverts à toute enquête de la part des régulateurs », a déclaré sa conseillère juridique générale, Anne Buckley, en soulignant que d\'autres cabinets de recherche sont arrivés à des conclusions « similaires » à propos du Z10. Le cabinet a tenu également à préciser dans un communiqué qu\'aucun de ses employés « n\'a d\'intérêt financier dans BlackBerry ».Le Z10, l\'arme de la reconquêteAffichant une perte de 646 millions de dollars américains en 2012, pour un chiffre d’affaires de 11 milliards (en chute de 40%), le fabricant canadien, qui a licencié 5.000 personnes, joue gros avec le Z10. Il compte sur cet appareil, ainsi que sur le Q10 à clavier classique, dont le lancement est prévu en avril, pour contrer l\'érosion de ses parts de marché et la défection de ses abonnés. « Des données récentes montrent que 55% des utilisateurs du Z10 dans le monde viennent d\'autres plateformes que le BlackBerry, plus de la moitié », s\'était réjoui fin mars le PDG, lors de la publication des résultats financiers. Malgré une perte en 2012, le groupe avait surpris en renouant avec les bénéfices au quatrième trimestre (+98 millions), marqué par le lancement de sa nouvelle plateforme d\'exploitation BB10 avec laquelle il joue sa survie. Ce retournement s\'explique par l\'amélioration de la marge bénéficiaire de l\'entreprise, qui a dépassé 40% au quatrième trimestre, contre 30% au trimestre précédent, grâce à la réduction de ses coûts et un prix de vente moyen de ses appareils plus élevé. 
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