Palm se relance et envisage sa mise en vente

Le pionnier des agendas électroniques Palm refait parler de lui. Il signe son grand retour en France, son élégant smartphone tactile en forme de galet Pré, dévoilé à Las Vegas en janvier 2009 et encensé par la critique, arrive enfin dans l'Hexagone, à partir du 27 avril chez SFR en exclusivité pour six mois, avec son petit frère, le Pixi, plus entrée de gamme. Mais le buzz autour de Palm ces derniers jours concerne surtout des rumeurs de mise en vente, que la société californienne n'a pas commentées. Selon l'agence Bloomberg, Palm a mandaté Goldman Sachs et la société de l'ex-banquier star Frank Quattrone, Qatalys Partners, afin d'explorer différentes options et trouver un acheteur. Sous l'impulsion de son PDG Jon Rubinstein, un ex d'Apple qui fut le père de l'iPod, Palm, qui accuse onze trimestres consécutifs en perte, tente la relance de la dernière chance dans le marché en plein essor des smartphones. Mais l'inventeur du Palm Pilot ne parvient pas à s'imposer en dépit de la qualité de ses appareils et de sa technologie, faute de taille critique, de moyens et de réseau de distribution. La firme, qui pèse 900 millions de dollars en Bourse, devrait annoncer pour son exercice clos en mai un chiffre d'affaires de 1,1 milliard de dollars. Des vents réalisées à 95 % aux Etats-Unis. Notoriété toujours forteEn revanche, son système d'exploitation webOS très performant, perçu comme une sérieuse alternative à l'iPhone d'Apple, et sa notoriété toujours forte pourraient aider un acteur désireux de percer dans le mobile et/ou de s'implanter aux états-Unis, le premier marché des smartphones, dominé par le BlackBerry et l'iPhone. Palm aurait approché l'équipementier télécoms chinois Huawei, en quête d'une tête de pont aux états-Unis, où son entrée au capital de 3Com fut bloquée. Un autre chinois, Lenovo, repreneur de l'activité PC d'IBM, pourrait être intéressé, alors qu'il fait ses premiers pas dans le mobile, tout comme Dell et HP. Pour Morgan Stanley, la complémentarité stratégique serait meilleure avec Motorola ou Nokia, leader mondial du mobile mais faible aux Etats-Unis.
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