En bref

STRONG>Nouvelles inquiétudes sur les banques espagnolesMercredi, les mauvaises nouvelles en provenance du secteur bancaire espagnol se sont succédé. De mauvais augure avant la publication des « stress tests » le 23 juillet. Ainsi, la Banque d'Espagne a annoncé que la dette des établissements de crédit du pays à l'égard de la Banque centrale européenne (BCE) avait atteint en juin le niveau record de 126,3 milliards d'euros, en hausse de 47,5 % par rapport à mai. En outre, l'agence de notation Fitch a dégradé de deux crans la note à long terme de Banco Popular, de AA?  à A. En revanche, Standard and Poor's a confirmé les notes des deux premières banques espagnoles, Santander et BBVA, en raison de leur « résistance face à la crise globale » des marchés financiers, mais a maintenu leurs perspectives négatives. Les deux banques gardent donc leurs notes  AA/A?1 + à court et long terme. Mercredi, la Bourse de Madrid a faiblement sanctionné ces annonces, les cours des valeurs bancaires affichant des baisses comprises entre 0 et 1 % dans un marché stable.L'autorité des marchés britannique veut interdire les prêts hypothécaires auto-certifiésLa FSA (Financial Services Authority), le gendarme financier britannique, annonce un « changement majeur » de son approche de la régulation des prêts immobiliers en Grande-Bretagne. Alors que sa philosophie était jusqu'à présent de surveiller uniquement le niveau de transparence des produits, la FSA a décidé d'aller plus loin. En particulier, elle veut interdire les prêts « auto-certifiés » (où l'emprunteur ne prouvait pas son revenu), pour lesquels les impayés sont trois fois supérieurs à la moyenne. En revanche, elle renonce à interdire les prêts qui ne remboursent que les intérêts.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.