Des responsables d\'EADS auraient été prévenus dès 2007 de l\'existence d\'activités présumées de corruption en Arabie saoudite. Des courriels qui auraient été échangés entre un contrôleur financier de GPT Special Project Management, une filale du groupe européen, et sa hiérarchie ont été publiés par le Financial Times ce mardi.D\'après ces messages, envoyés de 2007 à 2010, le contrôleur financier s\'interroge sur des transactions douteuses autour de comptes bancaires domiciliés aux îles Caïmans et sur des cadeaux somptueux offerts à la famille royale saoudienne et à des militaires.EADS fait l\'objet d\'une enquête du service de répression des fraudes britannique (Serious Fraud Office) sur cette affaire qui touche un contrat de 3,3 milliards de dollars remporté par GPT, filiale de la multinationale qui fournit des services de communications et d\'intranet pour la Garde nationale saoudienne, laquelle assure la protection de la famille royale saoudienne. Les premières allégations relatives à ces dessous de table présumées avaient été le fait d\'un ex-salarié de GPT qui affirmait que des responsables saoudiens avaient reçu des voitures de luxe, des bijoux et de grosses sommes provenant de comptes londoniens.
Corruption en Arabie saoudite : les responsables d'EADS étaient-ils au courant ?
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