Retour à la case départ pour Axa en Asie-Pacifique

Retour à la case départ. Dix mois après avoir annoncé son intention de céder les activités australiennes et néo-zélandaise de sa filiale Axa Asia Pacific Holdings (Axa APH) afin de récupérer l'intégralité des activités asiatiques, plus dynamiques, le groupe Axa n'est guère plus avancé. La National Australia Bank (NAB), avec qui il avait conclu fin mars un accord pour racheter les 46 % d'Axa APH détenus par des actionnaires minoritaires avant de le scinder en deux entités, a en effet annoncé mardi qu'elle renonçait à l'opération, après que son projet de reprise a essuyé le 9 septembre un second refus des autorités australiennes de la concurrence. Face aux conditions drastiques imposées par ces dernières, NAB estime qu'« en prenant en compte toutes les options, la poursuite de cet accord ne sert pas au mieux les intérêts [de ses] actionnaires ». Face à ce nouveau revers, Axa a indiqué qu'elle confirmait « son soutien à ses activités australiennes et néo-zélandaises », et qu'elle continuerait à « évaluer ses options dans le contexte de sa stratégie de croissance en Asie ». Une situation qui pourrait faire les affaires d'AMP. Ce gestionnaire de fonds australien était en effet associé à la première offre d'Axa aux minoritaires de sa filiale Asie-Pacifique, mais ces derniers avaient rejeté cette proposition, lui préférant celle de NAB, légèrement plus généreuse pour eux, et équivalente du point de vue d'Axa. AMP ne s'y est d'ailleurs pas trompé, qui s'est empressé de faire savoir qu'à ses yeux, « Axa APH reste stratégiquement intéressant, aux conditions appropriées ». Reste à convaincre les minoritaires. B. J.
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