Cinq ans après le rapport des économistes de Goldman Sachs s...

Cinq ans après le rapport des économistes de Goldman Sachs sur la nécessité d'accroître la participation des femmes au marché du travail, dans le but d'augmenter la croissance économique du Japon, les choses semblent n'avoir guère évolué. Selon la dernière enquête annuelle conduite par le gouvernement nippon, le nombre de Japonaises au travail ne s'élevait qu'à 27,7 millions en 2009, contre 38,4 millions d'hommes, le tout dans un contexte de vieillissement de la population qui réduit déjà sensiblement le potentiel de main-d'oeuvre. La raison principale tient aux salaires, peu attrayants pour les femmes, puisque, en moyenne, ils ne représentent que 40?% de la paie masculine. Mais pour la première fois, le gouvernement pointe aussi un autre phénomène?: le manque de flexibilité dans les entreprises. Une rigidité qui rebute les femmes quand elles se marient et ont des enfants. Or elles ont la trentaine, et auraient, sans ce handicap, toute une carrière devant elles. Le gouvernement conseille donc une plus grande flexibilité aux sociétés, afin de préserver le travail des femmes. Si elles participaient plus à l'économie, le pays bénéficierait de l'apport de pas moins de 4,5 millions de salariés supplémentaires, selon les études. De quoi accroître la richesse nationale, ne serait-ce qu'avec leurs impôts sur le revenu... L.?J.?B. Le Japon manque de femmes au travailEntre un salaire inférieur de 60?% à celui des hommes et un manque de flexibilité dans les entreprises, les Japonaises désertent le marché de l'emploi.
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