Par Lysiane J. Baudu « Tandis que les entreprises poursuiven...

Par Lysiane J. Baudu « Tandis que les entreprises poursuivent leur mondialisation, les barrières géographiques et économiques tombent. Or les leaders d'aujourd'hui reconnaissent que pour capitaliser sur les opportunités qui émergent, les barrières entravant les femmes doivent, elles aussi, tomber », déclare James S. Turley. Le PDG de Ernst & Young sera, pour la première fois, présent cette année à la sixième édition du Women's Forum for the Economy and Society de Deauville, du 14 au 16 octobre, où il rejoindra, avec d'autres grands managers tels que Alan Boeckmann, le PDG de Fluor, et Nicholas Walsh, le vice-président de Chartis International, des habitués comme Michel Landel, le PDG de Sodexo, et Carlos Ghosn, celui de Renault Nissan. Le cabinet de consultants international et le Women's Forum sont à l'origine d'une nouvelle initiative, celle des « CEO Champions », visant à engager à Deauville le dialogue entre patrons, afin de faire avancer la cause des femmes. Déjà, la prise de conscience sur les bienfaits d'une plus grande présence des femmes dans les directions d'entreprises, mais aussi dans les instances de prises de décisions politiques ou sociales, fait son chemin. Ce n'est pas une sorte d'humanisme politiquement correct qui meut ces avant-gardistes. Ils ne songent pas à embaucher des femmes aux plus hauts postes parce que cela « fait bien ». Ils veulent le faire parce que les femmes contribuent à une vision nouvelle, plus complète des objectifs et des risques. C'est vrai dans les entreprises : celles où les femmes sont présentes aux plus hauts niveaux affichaient, avant la crise, de meilleures performances financières. C'est vrai également dans la société en général : la corrélation entre affranchissement économique des femmes et diminution de la violence envers elles est avérée. Et, en prime, le « retour sur investissement » est meilleur: les femmes diffusent la richesse autour d'elles mieux que les hommes. Autant dire que les économies, postindustrielles comme émergentes, ont tout intérêt à accroître le pouvoir, économique, social et politique des femmes. C'est d'ailleurs ce qu'elles commencent à faire. Certes, les préjugés ont la vie dure. Mais la prise de conscience est en marche. Il faut passer à l'action et mettre en place, comme cela est déjà le cas dans certaines entreprises et dans certains pays, des mécanismes favorisant l'éclosion de l'« empowerment » au féminin, gage d'une société plus riche. Les femmes, elles, l'ont compris : elles ne cherchent pas le pouvoir absolu, elles cherchent seulement à le partager...L'« empowerment » au fém
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