L'équipe de Laurence Franceschini, à la tête de la nouvelle Direction générale des médias et des industries culturelles du ministère de la Culture et de la Communication ? DGMIC, que les familiers du ministère prononcent « Dégémic » ?, est en place depuis fin janvier.La DGMIC, la Direction du patrimoine et celle de la création artistique remplacent la douzaine de directions qui existait au sein du ministère. Outre les médias, la publicité, le disque, le « développement de l'économie culturelle » entre dans le champ des missions de la DGMIC.Ancienne élève de l'ENA (1982), spécialiste du droit de la communication, Laurence Franceschini est étroitement associée à la Rue de Valois depuis 2004, comme directrice adjointe du cabinet du ministre Renaud Donnedieu de Vabres et, depuis 2007, comme directrice de la Direction du développement des médias (DDM). Ce service, rattaché au Premier ministre mais « mis à la disposition » du ministère de la Culture, avait notamment en charge la préparation de la législation et réglementation sur les médias, le suivi des aides à la presse et la tutelle sur l'audiovisuel public. Des attributions désormais intégrées à la DGMIC. Mais celle-ci, qui regroupe quelque 200 personnes, couvre un périmètre élargi.Notamment le livre et la lecture, auparavant logés au sein d'une direction dédiée. Face aux craintes des professionnels de voir le livre fondu sans distinction dans les « industries » culturelles, la charge en est confiée au directeur adjoint, numéro deux de la DGMIC, Nicolas Georges, ex-directeur adjoint puis directeur par intérim du Livre. Diplômé de l'École des Chartes, conservateur du patrimoine, Nicolas Georges a exercé toute sa carrière dans la haute fonction publique du secteur culturel.Emmanuelle Bensimon-Weiler (HEC, ENA) qui travaillait déjà aux côtés de Laurence Franceschini à la DDM à Matignon, devient son adjointe à la DGMIC.

latribune.fr

15 Févr 2010, 23:48

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