des résultats pénalisés par l'immobilier espagnol

Le bénéfice total de Barclays a augmenté de 30 % en 2010, malgré des résultats médiocres de ses activités Corporate en Europe continentale. Les pertes que cette région enregistre s'élèvent à 870 millions de livres (1,04 milliard d'euros), reflétant la dépréciation d'actifs en Espagne, notamment dans le secteur immobilier, à hauteur de 898 millions de libres, 630 millions de livres de plus qu'en 2009. Barclays reconnaît une exposition de 2,9 milliards de livres à l'immobilier et à la construction espagnols, ce qui représente plus de la moitié du portefeuille de crédits de la banque en Espagne. L'exposition à l'immobilier espagnol de ses concurrentes européennes n'est pas précisément connue, mais « elle est probablement inférieure à celle de Barclays, qui est l'exception puisqu'elle a les activités d'une banque de détail en Espagne », estime José Carlos Díez, chez Intermoney. Selon la Banque internationale de Paiements (BIS), les banques françaises, allemandes et britanniques sont respectivement exposées à hauteur de 201 milliards, 216 milliards, et 136 milliards de dollars au risque espagnol dans son ensemble (149 milliards, 160 milliards et 100,7 milliards d'euros respectivement). Gaëlle Lucas, à Madrid
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