Des banques centrales asiatiques prêtes à dégainer face à l'inflation

Inflation, inflation... Le spectre d'une hausse des prix hante de plus en plus les investisseurs, notamment ceux présents sur les marchés de l'Asie émergente. «?Il faut s'attendre à de prochaines hausse des taux en Asie, voire à d'autres types de mesures?», insiste à l'instar de nombreux confrères le stratège sur la région chez JP Morgan. De ce point de vue, l'Inde est en première ligne. Après l'annonce d'une hausse de près de 10?% des prix en février (9,89?% exactement) très au-delà du consensus (9,69?%), les analystes n'excluent plus un resserrement de la politique monétaire d'ici les prochaines semaines. Certains tablent sur une hausse de 50 à 100 points de base dès le 20 avril. L'Inde ne sera pas la première. l'Australie et le Vietnam ont déjà eu à augmenter le coûts d'emprunt pour contrer des poussées inflationnistes. Les Philippines, de leur côté, ont mis en place des mesures en vue de réduire la voilure en matière de distribution du crédit. Quant à la Malaisie, elle ne cache pas sa volonté d'anticiper les risques d'une bulle monétaire. «?L'inflation devrait rester modérée, mais cela ne remet pas en cause le fait que nous voulons normaliser notre politique monétaire », a indiqué Zeti Akhtar Aziz, gouverneur de la Banque centrale alors que les taux ont été augmentés début mars pour la première fois en quatre ans (2,5?%). «?Nous ne craignons pas la formation de bulle dans l'immédiat. Cependant, certains spéculateurs investissent dans des actifs à plus haut rendement. Et laisser nos taux à un niveau trop bas, trop longtemps ne ferait que les encourager?». Du fait de l'inflation, et surtout de son corollaire, l'anticipation de mesures de restriction monétaire, les marchés émergents accusent un léger retrait depuis le début de l'année. Quasi étal en fin de séance, l'indice indien, le Sensex, a subi lundi d'importantes attaques notamment du côté des valeurs bancaires. En Chine aussi, le pic de l'inflation sur seize mois atteint en février (2,7?%) laisse penser qu'en cas de durcissement de la politique monétaire, la Bourse pourrait encore aggraver la chute des indices. «?Le marché pourrait toucher un plus bas en juillet-août, et commencer à rebondir ensuite, lorsque la nécessité d'un resserrement monétaire sera moins forte », constate Zhang Kun, un stratège de Guotai Junan Securities. Selon lui, l'indice Shanghaï Composite pourrait d'ici là encore chuter de 17?% et revenir à 2.500 points (contre 2.977 points lundi). Marjorie BertouilleXX lorem ipsum Essenis numsan heniat luptat veliquamet duis dolortie
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