Les Français ont une meilleure image des assureurs que des banquiers

AssuranceLes assureurs ont détrôné les banquiers dans le c?ur des Français. Selon un sondage Ifop, réalisé en septembre pour Les journées du courtage, 60 % des personnes interrogées déclarent avoir une bonne image de l'assurance, contre seulement 52 % pour la banque. « L'image de la banque baisse régulièrement depuis 2005, avec une chute importante au deuxième semestre 2008. En parallèle, l'assurance a régulièrement progressé, entre 2005 et 2007, avant d'accuser un léger retrait en 2008 à cause de la crise financière », explique Marie-Laure Guéna, directrice du pôle services financiers, énergie, transport de l'Ifop. Les Français sont même 84 % a en avoir une bonne image dès lors qu'il s'agit de leur propre assureur, contre 75 % pour leur banquier.Les compagnies d'assurance sont perçues comme compétentes (73 %), modernes (69 %) et à l'écoute des besoins de leurs clients (58 %). Ces appréciations sont toutefois à tempérer, car les Français estiment, aussi, que les assureurs ont trop souvent des pratiques abusives (66 %), ne sont pas dignes de la confiance des consommateurs (55 %) et ne font pas preuve de transparence (70 %). Sur ce point, les jeunes sont les plus sévères. Et si 32 % des personnes interrogées se disent « attachées » à leur assureur, elles sont 27 % à se déclarer ouvertes à toute opportunité, et 41 % à qualifier leur assureur de « moindre mal ».connaissances flouesCes avis mitigés s'accompagnent d'une connaissance très imparfaite du secteur de l'assurance. Malgré les 1.200 milliards d'euros placés en assurance-vie, seulement 8 % des personnes interrogées feraient plus confiance à un assureur pour faire un placement, contre 67 % à un banquier et 11 % à une société de gestion. De plus, les spécificités des différents réseaux de distribution restent floues pour beaucoup de Français. Seulement 32 % déclarent connaître les avantages des courtiers d'assurance. Mais ceux qui les connaissent en ont une bonne image et apprécient la compétitivité de leurs tarifs. Leur expertise n'est, en revanche, pas très claire pour le grand public. À quelques jours de l'ouverture des Journées du courtage, le 23 septembre, ce sujet devrait interpeller les professionnels. D'autant que depuis douze mois ? crise oblige ?, les Français se sont beaucoup informés sur leurs assurances à la fois sur les prix et sur les garanties. Séverine Sollie
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