Bien que la diffusiondes plans d'épargnepopulaire (PEP) se soit arrêtée en 2003, 2 millions d'épargnants en détiennent encore, sous forme bancaire ou assurance, pour plus de 40 milliards d'euros.Ils ont raison de garder ce produit. En effet, le législateur avait été généreux, notamment pour la version assurance. Car, en plus des atouts de l'assurance-vie, ces contrats bénéficient de trois avantages : la garantie en capital pour les sommes versées, l'exonération totale des gains après huit ans et, enfin, la possibilité d'obtenir une rente défiscalisée !rendements insuffisantsMalgré ces atouts, presque tous les établissements délaissent la gestion de leur PEP. D'abord, les rendements offerts sont insuffisants. En 2008, les fonds en euros ont rapporté environ 3,5 % net de frais de gestion, alors que ceux de l'assurance-vie ont souvent offert plus de 4 %. Ensuite, trop de PEP sont encore monosupports, c'est-à-dire qu'ils ne proposent pas d'unités de compte (fonds actions, obligataires, monétaires, etc.). Du coup, les prélèvements sociaux écornent le rendement annuel. Enfin, les PEP bancaires existent toujours, alors qu'ils ne présentent aucun intérêt par rapport aux PEP assurances, sans bénéficier de l'avantage successoral.Si votre PEP n'est pas performant, impossible de le fermer pour en ouvrir un autre. En revanche, la loi de 1992 vous autorise toujours à le transférer vers un meilleur gestionnaire et ce, sans perte de l'antériorité fiscale ! De même, un PEP bancaire peut être transformé en PEP assurance. À vous ensuite de choisir un bon PEP, avec un solide fonds en euros (minimum 4 % net en 2008), peu ou pas de frais d'entrée, des frais de gestion annuels inférieurs à 1 % et une large palette de supports disponibles (fonds actions, obligations, monétaires, etc.). nsi votre pep n'est pas performant, la loi de 1992 vous autorise à le transférer.françois leneveuprésident du directoired'altaprofit

latribune.fr

16 Sept 2009, 2:08

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