La voiture coréenne, pomme de discorde

Le secteur automobile coréen est la pierre d'achoppement de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne (UE) et la Corée du Sud. Industriels et gouvernement italiens sont en effet vent debout contre cet accord par crainte d'un déferlement des petites voitures coréennes évinçant les similaires petites cylindrées de Fiat. Vendredi dernier, Rome a mis, seul, son veto à la ratification par l'UE de ce texte. Or Paris est favorable à l'accord avec Séoul. Pourquoi ? Les mauvaises langues en Italie signalent que Renault a des intérêts dans l'industrie automobile sud-coréenne et tirerait lui-même avantage des passe-droits sur les composants chinois permis par l'accord mis au point avec Séoul. Les chefs d'État européens doivent en discuter ce jeudi lors de leur sommet à Bruxelles. F.-P. W.
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