Del Potro déboulonne le patron

Drapeaux, klaxons et embrassades. Une douce euphorie parcourait hier les rues de Tandil, à 400 km au sud de Buenos Aires. Coincée au milieu des reliefs de la plaine pampéenne, l'agglomération argentine célébrait avec passion le sacre de son enfant prodige. À 20 ans, Juan Martin Del Potro a remporté l'US Open lundi soir en battant Roger Federer au cours d'une finale homérique conclue en cinq sets. Le Suisse briguait un sixième titre d'affilée à New York ; il est tombé sur un géant. « Juan Martin a été incroyable, reconnaît le numéro un mondial. Il doit apprécier ce moment. Il le mérite. » Fort de son coup droit dévastateur, le Sud-Américain au physique de déménageur (1,98 m, 83 kg) a tutoyé les étoiles sur le court Arthur-Ashe. Coiffé de son habituel bandeau, il s'est écroulé en larmes à la fin de la rencontre. « Je rêve de ça depuis que je suis tout petit. C'est incroyable. C'est la plus belle sensation de ma vie, s'émerveille-t-il. Peut-être que je réaliserai la semaine prochaine. Mais là, je ne comprends pas encore ce qui m'arrive. » À Flushing Meadows, Del Potro a remporté le septième titre de sa carrière. De loin le plus beau. Il rejoint du même coup Rafael Nadal dans le cercle ultra-fermé des joueurs capables de vaincre Federer en finale d'un Grand Chelem.marge de progressionGrâce à son succès, il est également devenu le premier Argentin à s'imposer sur la côte Est américaine depuis Guillermo Vilas en 1977. De quoi susciter l'admiration de tout un peuple, féru de tennis et traumatisé par la défaite de son équipe nationale en finale de la Coupe Davis l'an dernier. À l'époque, Del Potro, blessé aux pieds après un été de feu, n'avait pu honorer sa sélection. Le temps d'une quinzaine magique, celui que ses compatriotes surnomment « la Tour de Tandil » a balayé le spectre de Mare Del Plata. Après avoir fêté sa victoire dans un restaurant de Manhattan hier, le numéro cinq mondial devait rallier l'aéroport de Buenos Aires cette nuit pour un retour triomphal. Fils d'un rugbyman et d'une enseignante, « DelPo » l'émotif va certainement esquisser à nouveau quelques larmes devant la ferveur populaire. Passionné d'architecture, celui qui a pris pour modèle le Russe Marat Safin possède encore une belle marge de progression. « C'est largement possible qu'il devienne numéro un mondial dans les deux ans qui viennent. Il a le niveau pour gagner beaucoup de Grand Chelem », assure Richard Gasquet. L'intéressé, lui, préfère botter en touche quant on évoque son avenir. Avant de concéder : « Il y aura d'autres épreuves du Grand Chelem et si j'en ai gagné une en battant Nadal et Federer, j'aurais peut-être d'autres occasions de le refaire. » Modeste mais lucide. n vulla consenit, volore dolobore dipit laoreetum zzrillutem ad tin essequisci euissed tat. Ut nulputpatet aut wissed tetue commoloborem ipit praesed dolorpe rillum vullum et, venibh et nullaortie tie dionums andreet lorting etumsan ullut dunt pration ulla consent numsand ipisci tat, sis amet enibh eum nonulla augiamet utem ecte
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