Nicolas Sarkozy a engagé sa contre-attaque

La visite à Gandrange restera comme le premier acte de la contre-offensive engagée par Nicolas Sarkozy. Hier, après une succession impressionnante de polémiques en seulement dix jours, le chef de l'État est retourné sur le site de Moselle, où il avait promis le 4 février 2008 qu'il ne laisserait « pas tomber » les salariés visés par un plan de licenciement.Le deuxième acte se joue ce matin dans « Le Figaro ». Nicolas Sarkozy y affiche sérénité et détermination. Il se refuse à confondre « le climat du milieu médiatique, qui est par construction toujours politisé et agit頻, avec « la réalité de la société française, qui attend du gouvernement qu'il apporte des solutions concrètes aux problèmes des Français ».Affaires Frédéric Mitterrand et Jean Sarkozy, débats sur la fiscalité, procès Clearstream, le malaise dépasse pourtant les colonnes des journaux. Il est plus que tangible au sein de la majorité. Sachant que les élections régionales, qui auront lieu dans cinq mois, sont plus que jamais perçues comme un scrutin test pour Nicolas Sarkozy, à mi-mandat.pas de risque d'échec« On pensait qu'on allait regagner facilement huit régions, puis on est descendu à quatre et maintenant on sera content si on arrive à conserver celles qu'on a », se plaint un député UMP. « Il ne faut jamais partir la fleur au fusil ou le moral dans les chaussettes. Mais les élus pourront être fiers du bilan à mi-mandat et franchement, avec deux régions [détenues aujourd'hui par la droite] sur 22, on ne risque pas vraiment l'échec », répond un fidèle du président.Hier, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a lui aussi conseillé le « sang-froid » à ses troupes. Il a mené la riposte contre le turbulent président du groupe UMP à l'Assemblée. Jean-François Copé avait jugé que l'affaire Jean Sarkozy allait « coller aux godasses de la majorit頻.« À travers cette polémique, qui est visé ? Ce n'est pas mon fils, c'est moi », s'insurge pour sa part Nicolas Sarkozy dans « Le Figaro ». « Ceux qui ne se sont jamais faits à mon élection et qui n'ont rien à dire sur le fond essayent d'attaquer sur tous les sujets avec une mauvaise foi et une méchanceté qui ne trompera pas les Français. » Au passage, il fustige ceux qui, parmi les socialistes, ont participé aux attaques contre Frédéric Mitterrand. « Je me demande où sont passées les valeurs humanistes de ce grand parti républicain. » « C'est normal que le débat ait lieu au sein de la majorité, puisque l'opposition n'apporte aucune contradiction sur le fond », renchérit un proche de Nicolas Sarkozy. « La seule réponse, c'est le travail », ajoute-t-il. Le cap des réformes est donc maintenu. Avec un président qui feint de ne pas s'intéresser à une éventuelle candidature en 2012 mais promet de se « battre contre toutes les forces de l'immobilisme et de la réaction ». nles élections régionales, qui auront lieu dans cinq mois, sont perçues comme un scrutin test.
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