La reprise de fin d'année du dollar s'amplifie

changes Le redressement du dollar s'accélère. Par rapport à son point bas récent de 1,5145 pour 1 euro, il affiche un regain de vigueur de 4?%. Au plus haut dans les transactions de mardi, on le retrouvait à 1,4505, son plus haut niveau depuis dix semaines. L'euro a été affecté par la troisième baisse mensuelle consécutive du baromètre des attentes des milieux financiers allemands, l'indice ZEW, revenu de 51,1 en novembre à 50,4 en décembre. L'annonce de la nationalisation de la banque autrichienne Hypo Alpe Adria a été un autre mauvais coup alors que, depuis une semaine, l'euro subit déjà le choc de la dégradation de la note souveraine de la Grèce, qui pourrait être « le prochain Lehman Brothers », selon la sinistre prédiction d'Herbert Sinn, le président de l'éminent institut de conjoncture allemand IFO. Le dollar, quant à lui, a continué à tirer les dividendes de statistiques américaines favorables. L'impression mitigée laissée par les flux nets de capitaux à long terme vers les États-Unis en octobre, limités à 20,7 milliards de dollars contre 40,7 en septembre, a été vite effacée par le bond de 0,8 % de la production industrielle de novembre, s'accompagnant d'une hausse de 70,6 % à 71,3 % du taux d'utilisation des capacités productives. indice des prix en hausseEn outre, la hausse de 1,8 %, beaucoup plus forte que prévu, de l'indice des prix à la production en novembre ne devrait pas laisser indifférente la Réserve fédérale (Fed), qui achève, ce mercredi, son dernier conseil de l'année. D'autant que ? les économistes en sont maintenant persuadés ? l'économie américaine recommencera à créer des emplois dès mars ou avril 2010. Les ingrédients seraient alors réunis pour que la Fed mette progressivement fin à sa politique de taux zéro en vigueur depuis maintenant un an. Bien que le consensus table encore sur un taux cible des fonds fédéraux maintenu dans sa fourchette de 0?% à 0,25?% tout au long de 2010, les surprises que réserve actuellement l'économie de l'Oncle Sam pourraient inciter la banque centrale à bousculer ce calendrier, en douceur pour ne pas provoquer de remous sur le marché obligataire. Le quotidien britannique «?Financial Times?» croyait savoir que la Fed était prête à relever son taux d'escompte, le taux d'urgence auquel elle prête aux banques, actuellement fixé à 0,5 %.
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