La "Baleine de Londres" prive le patron de JPMorgan de la moitié de son bonus

Chacun son tour. Après les actionnaires de JPMorgan, qui avaient vu leurs titres perdre 20% de leur valeur en trois semaines, après le scandale de \"la Baleine de Londres\", c\'est le PDG de la banque américaine qui paie le prix de la perte de courtage de six milliards de dollars provoquée en mai par l\'un de ses traders, le Français Bruno Iksil. Le bonus de Jamie Dimon, patron de JPMorgan, a été réduit de 53,5%, au titre de l\'année 2012, à 10 millions de dollars.\"Le conseil d\'administration a pris en considération à la fois la forte performance de l\'entreprise\", qui a dégagé l\'an dernier un bénéfice net de 21,3 milliards de dollars, mais également la fameuse perte de trading de six milliards de dollars, dont \"M. Dimon porte l\'ultime responsabilité\", explique un communiqué de la banque américaine. Celle-ci  a publié mercredi une hausse de 53% de son bénéfice net, au titre du quatrième trimestre 2012. Une performance qui résulte notamment de la croissance de ses activités de crédit immobilier et de la forte baisse des provisions pour risque de crédit. La première banque américaine a dégagé sur les trois derniers mois de 2012 un bénéfice net de 5,69 milliards de dollars (4,29 milliards d\'euros), contre 3,73 milliards un an auparavant. Les revenus tirés du crédit immobilier, hors pertes sur rachats de prêts antérieurs, ont augmenté de 51% à 1,6 milliard. Les provisions pour risque de crédit ont chuté de 70% à 656 millions.
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