« Nous devons aller au-devant des PME »

STRONG>Comment expliquez-vous le ralentissement du rythme d'investissement fin 2010 ?A la fin de l'année dernière, on a pu avoir le sentiment qu'il y avait un petit ralentissement dans le nombre de dossiers, mais je peux vous assurer que nous avons actuellement beaucoup de projets en devenir. Ces derniers ont besoin d'un certain temps pour mûrir. Ce sera encore plus vrai à l'avenir car nous nous orientons vers davantage d'investissements dans des grosses ETI (entreprises de taille intermédiaire) familiales. Nous adaptons notre cycle d'investissement au temps de l'industrie mais aussi au temps de la gestation des projets. Nous prévoyons d'investir entre 1,5 et 2 milliards d'euros par an mais pour autant, nous ne sommes pas dans une logique quantitative, ni en nombre de dossiers, ni en volume d'investissement.Comment le FSI peut-il améliorer son approche des PME ? Les petites entreprises nécessitent un traitement particulier et, les concernant, nous devons désormais passer à la vitesse supérieure. C'est pourquoi j'ai nommé Philippe Braidy directeur général délégué aux PME et à l'action régionale. Nous avons aussi mis en place un dispositif qui doit nous permettre d'aller au-devant des PME. En région, des délégués du FSI, localisés dans les directions régionales de la Caisse des Dépôts, interagissent avec l'ensemble des acteurs locaux pour aller au plus près des entreprises. Au sein de l'équipe du FSI, depuis octobre, chacune des régions a un interlocuteur permanent, en la personne d'un des directeurs d'investissement.La Commission des Finances du Sénat a décidé de lancer une mission de contrôle, l'action du FSI n'est-elle pas comprise ?Le lancement de cette mission de contrôle a été médiatisé mais c'est une procédure très classique. Il est tout à fait normal que la représentation nationale demande de mieux comprendre le fonctionnement d'un outil innovant comme le FSI. Nous avons déjà des contacts très réguliers avec les parlementaires car le FSI est une filiale de la Caisse des dépôts qui est sous le contrôle du Parlement au travers de sa Commission de surveillance. Et si certains s'inquiètent, de nombreux parlementaires reconnaissent que le FSI est un outil positif et efficace. Mais que ce soit en régions ou au niveau de la représentation nationale, nous allons tout faire pour répondre à ce besoin de communication. Faut-il s'attendre à voir le FSI intervenir dans de nouveaux secteurs ?Jusqu'à maintenant nous n'étions pas très présents dans les services aux entreprises, la distribution spécialisée, la logistique, ou la maintenance industrielle. Or ce sont des éléments importants de la compétitivité des entreprises. Nous pourrions donc être amenés à nous y intéresser. En revanche nous resterons à l'écart de l'immobilier, des services à la personne et des services financiers. Propos recueillis par Sophie Rolland Retrouvez l'entretien complet sur latribune.f
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