La France peine à combler son retard

en 2009, impôts, taxes et cotisations sociales absorbent 65,8% des bénéfices d'une pMe de 60 salariés.Tout compris - impôts, taxes et cotisations sociales- la France est l'un des pays du monde où la pression fiscale est la plus forte. Dans un classement publié en novembre, où le rang de numéro 1 désignait le pays le plus attractif en termes de charges fiscales et sociales, PricewaterhouseCoopers faisait figurer la France au 165ème rang (sur 183). A partir d'un cas type, à savoir une PME de 60 salariés, PWC calcule qu'«impôts, taxes et cotisations sociales absorbent en 2009 65,8% des bénéfices » contre 44,9% en Allemagne. En Europe, seule l'Italie fait pire. Cette contre-performance tricolore tient essentiellement au poids des charges sociales patronales lesquelles représentent 51,7% du profit avant prélèvement. Le poids de l'impôt sur les sociétés, malgré un taux facial élevé (33,3%), n'est pas si lourd, son assiette étant particulièrement trouée. Le succès du crédit d'impôt recherche a accru ce phénomène. En fait, la part de l'IS est ramenée à 8,2% du profit avant prélèvement. La position de l'Hexagone devrait par ailleurs s'améliorer. En 2010, les entreprises françaises vont en effet bénéficier d'un allègement d'impôt de plus de 12 milliards d'euros au titre de la réforme de la taxe professionnelle. Mais le message envoyé par le gouvernement français sur sa volonté de baisser les impôts des entreprises est souvent inaudible, tant il est brouillé par l'annonce de nouvelles taxes. Dernier exemple en date, la contribution carbone. Anne Eveno
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