Que faire quand on n'a pas le temps de piloter son assurance-vie ?

STRONG>Jonathan Levy, Président de Bienprevoir.frLa réponse la plus évidente à cette question est la gestion sous mandat (ou pilotée), où l'on confie la responsabilité de gestion à un professionnel. Auparavant, elle était réservée à une clientèle haut de gamme et s'effectuait surtout sur le marché des actions, sur comptes titres ou PEA. Le principe est simple : l'épargnant délègue la prise de décision de son portefeuille à un gérant « mandataire », qui va essayer de battre un indice de référence (ou benchmark). Avec l'émergence des unités de compte en assurance-vie, la gestion sous mandat a connu de nouveaux développements, grâce notamment aux sociétés de gestion qui proposaient ce service en « architecture ouverte » (qui comprend des fonds de maisons de gestion concurrentes). Ce qui permettait une plus grande flexibilité dans l'univers d'investissement, mais aussi, de modifier la part de risque dans le portefeuille avec des mandats dits prudents ou équilibrés. Un mandat équilibré aura pour référence un indice « composite » calculé pour 50 % sur un indice d'actions internationales, et pour 50 % en obligations d'états (de pays développés). La gestion sous mandat est accessible dès 5.000 euros, ce qui mène parfois à une uniformisation des performances. Le gérant est souvent rémunéré soit à hauteur de 1 % des fonds gérés, soit selon la performance réalisée. Aujourd'hui émergent d'autres modes de gestion plus en phase avec les attentes des épargnants. L'accès à des fonds « profilés » est une solution pour les petits montants. Enfin, la gestion dite conseillée de co-gérer avec un gestionnaire aguerri afin de confronter ses convictions avec celle du gérant.
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