Le CAC 40 souffle un peu

Le marché parisien a signé une séance indécise mercredi, tiraillée entre un regain de confiance toujours présent sur les marchés et des prises de profits après un beau rally boursier. Les investisseurs ont aussi été sensibles à de nouvelles inquiétudes sur les dettes souveraines en zone euro et à des statistiques américaines décevantes, notamment sur l'immobilier. A la clôture, le CAC 40 s'est néanmoins maintenu dans le vert pour afficher un léger gain de 0,39 % à 3.675,93 points. L'assureur Axa termine en tête de l'indice sur une hausse de 1,94% à 13,96 euros. WestLB a relevé sa recommandation de « neutre » à « accumuler » sur le titre. Président écrouéDélaissé ces derniers temps, le secteur des « utilities » a été entouré. GDF Suez a avancé de 1,86% à 25,94 euros et EDF a repris 1,62 % à 35,45 euros. Grand contributeur au maintien du marché dans le vert, Total, la première capitalisation du CAC 40, a grimpé de 1,22 % à 40,35 euros dans un contexte de hausse des cours du pétrole. Les autres valeurs parapétrolières ont aussi été bien orientées, Technip prenant 1 % à 52,72 euros et Vallourec 0,77 % à 150,40 euros. Sur le SBF 120, CGG Veritas a bondi de 3,76 % à 17,26 euros après l'annonce d'un accord de coopération technologique avec le brésilien Petrobras. A l'inverse, STMicrolectronics a été lanterne rouge du CAC 40 avec une nette baisse de 3,66 % à 6,95 euros liée des prises de bénéfices. L'action a également accru ses pertes après l'avertissement sur résultats de Nokia, un « profit warning » qui a aussi pénalisé Alcatel-Lucent (- 2,35 % à 2,23 euros). Hors CAC 40, Ubisoft (+2,32 % à 7,93 euros) a séduit avec l'annonce du lancement de plusieurs jeux vidéos. On retiendra enfin que la cotation du titre Rodriguez a repris sur une hausse de 5,54 % à 4 euros alors que le spécialiste des yachts de luxe a annoncé la démission de son président Alexandre Rodriguez, mis en examen et écroué la semaine dernière dans le cadre d'une affaire de banditisme. Son remplacement est assuré par le fondateur du groupe, Gérard Rodriguez. A l'opposé, la cotation du titre Ginger a pour sa part été suspendue après l'annonce du rachat de la société de conseil en ingénierie. Le néerlandais Grontmij va racheter Ginger au prix de 28,20 euros par action, valorisant la société à 120 millions d'euros. Blandine Hénault+ 0,39 %
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