La réponse [au déficit de la Sécurité sociale] est donc le r...

La réponse [au déficit de la Sécurité sociale] est donc le retour de lacroissance.Peut-on se contenter d'attendre que la croissance, gage de créations d'emplois et de hausses des salaires, et donc de rentrées de cotisations sociales plus abondantes, réduise le déficit de la Sécu ? Le ministre des Comptes publics, Éric Woerth, a répondu le jour de la présentation du budget pour 2010 : « Il faudrait que la masse salariale augmente de 10 % par an pour parvenir à équilibrer la Sécurité sociale en 2012. » Un chiffre évidemment hors d'atteinte. Voilà pourquoi, à rebours du chef de l'État, le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, appelle de ses v?ux une hausse des prélèvements sociaux pour « sauver le système ». Les parlementaires de la majorité ne sont pas loin de partager cette analyse. Ainsi, Yves Bur, rapporteur du projet de loi de financement de la Sécu à l'Assemblée nationale, met-il en garde contre la persistance des déficits, synonyme de dette sociale en forte hausse. Le chef de l'État met désormais en avant la réforme des retraites qu'il a l'intention d'engager au premier semestre 2010. Mais celle-ci risque fort de ne pas produire d'effets financiers à court terme. Des décisions difficiles seront donc à prendre, sans doute après l'échéance de 2012. I. B.
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