Moins d'émissions de dette l'an prochain

obligationsLes émissions de dette record réalisées par les entreprises non financières européennes en 2009 ne devraient pas se reproduire l'an prochain. Selon une étude de Suki Mann et Juan Esteban Valencia, analystes à la Société Généralecute; Générale, le rythme, bien que historiquement toujours soutenu, devrait ralentir, avec un volume situé entre 175 et 190 milliards d'euros, contre plus de 240 milliards à la fin octobre 2009. Soit une baisse de 20?% à 25?%. Ce niveau, inférieur au dernier record de 200 milliards établi en 2001, traduit la normalisation à l'?uvre depuis le début de l'année sur les marchés financiers. retour en masse« 2009 sera, à plus d'un titre, une année de référence pour les marchés du crédit européens », écrivent les deux stratégistes crédit. Confrontées à une aversion au risque extrême des investisseurs sur les marchés de crédit, conséquence de la faillite de Lehman Brothers, les sociétés les mieux notées par les agences de notation ont depuis profité de la réduction de la prime de risque exigée par les investisseurs pour revenir en masse sur le marché. Hier, l'indice Markit Itraxx Europe, qui mesure le coût d'une protection contre un défaut de paiement des entreprises les mieux notées, s'est établi à 84 points de base, contre plus de 300 points de base en mars dernier. L'intérêt des entreprises pour les marchés de dette a surtout été renforcé par la raréfaction du crédit bancaire, une source de financement particulièrement importante pour les entreprises du Vieux Continent. Conséquence, l'encours du marché obligataire européen a dépassé pour la première fois depuis la naissance de l'euro en 1999 les 1.000 milliards d'euros, relèvent les deux analystes. J. B.
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