STRONG>Claude-Olivier Bonnet, Gérant de Pro Actif DéveloppementAvant tout, quelques règles d'or pour bien investir dans la pierre en Ile-de-France. Que ce soit sur Paris ou en banlieue, il faut rester vigilant sur l'emplacement, l'environnement et la demande locative qui permettra à long terme un maintien du capital, voire une plus value. Plus spécifiquement, la ville de Paris reste une valeur sûre, dès lors que le bien n'est pas éloigné des transports et qu'il dispose du minimum vital (lavabo, kitchenette...). Il y aura toujours des locataires pour s'installer quelques temps dans une chambre de bonne ou un studio. Ce qui ne signifie pas que le rapport locatif sera toujours optimisé, loin de là. En effet, le prix d'acquisition reste souvent assez élevé, en particulier sur les petites surfaces et les petits prix qui partent encore très rapidement. C'est pourquoi les meilleurs affaires se trouvent souvent en banlieue. Il est avéré que toutes les villes disposant de moyens de transport permettant de rejoindre facilement la capitale sont prisées des jeunes couples. Ces derniers souhaitent en effet agrandir leur espace de vie sans pour autant être étranglés par le loyer. Quitte à s'éloigner de Paris intra muros. Autre atout, de taille : la perspective de l'extension du « grand Paris ». A titre d'exemple, on peut citer des villes comme Saint Denis, Clichy, Montreuil (proche porte de Paris), Montrouge (avec son métro), Issy les Moulineaux, voire Clamart. Elles présentent toutes des attraits suffisants pour investir sans crainte. Au-delà des deuxième et troisième couronnes, en revanche, la logique change : on voit se multiplier les primo accédants, ce qui réduit le nombre de locataires potentiels. Les familles y sont également plus nombreuses, ce qui oblige à acheter plus grand.

latribune.fr

16 Nov 2010, 23:22

Partager :