Le CAC 40 à 4.000 points c'est pour...fin 2013

Nouvelle semaine de hausse pour le CAC 40 qui a réussi à maintenir son avance et affiche ainsi une troisième vague de progression consécutive et approche les 3.700 points, en hausse de 15% depuis janvier. Dans un climat apaisé, les investisseurs continuent à pousser leurs pions, même si l’actualité américaine n’est pas complètement rose. L’impasse budgétaire dans laquelle se débattent démocrates et républicains n’est effectivement pas de bon augure. Sans accord politique, l’augmentation automatique des impôts et la réduction des dépenses publiques, risque en effet d’enrhumer une économie américaine pourtant frémissante qui ne cesse de distiller des signaux macro-économiques plutôt encourageants depuis le début de l’année. Comme la baisse constante des inscriptions au chômage ou la hausse (de 41,9%) des mises en chantier de logements résidentiels depuis janvier 2012.Moindre aversion au risqueManifestement, les actions profitent depuis maintenant deux mois, d’une moindre aversion au risque et d’un retour de certains investisseurs institutionnels enfin convaincus de l’impératif intérêt de se repositionner sur cette classe d’actifs trop longtemps délaissée. Et ce, au vu d’éléments tangibles, comme une prime de risque très intéressante par rapport aux placements obligataires et à un niveau de volatilité particulièrement bas. Pour aller chercher du rendement, ceux offerts par les actions étant aujourd’hui les plus importants. « Nous pensons que les réformes politiques mises en oeuvre vont maintenir le calme, permettant ainsi à l’économie mondiale de retrouver le chemin d’une croissance molle », indiquent les équipes de recherche de CPR Asset Management qui ajoutent : « La solution trouvée pour la Grèce a profité aux marchés d’actions de la zone euro et à la monnaie unique qui est repassée au dessus de 1,30 contre dollar. Dans ce contexte, même la publication d’un nouveau taux de chômage record pour la zone euro (11,7% en octobre) n’a pas suffi à freiner les appétits ».Des valorisations inférieures à la valeur comptableReste maintenant le plus dur à faire pour les actions : confirmer ce léger retour en grâce de fin d’année. Car même après ce frémissement, nombre d’entreprises se négocient actuellement en deça de leur valeur comptable et se situent à des niveaux extrêmement bas. « Pour redonner confiance, les sociétés doivent raconter de belles histoires, confirmer leur solidité financière et démontrer comment elles ont réussi à financer leurs futurs investissements », confie un analyste. De l’avis de plusieurs cabinets de recherche, il existe aujourd’hui de nombreuses sociétés sous évaluées par rapport à leurs actifs et positionnées sur des marchés fortement exportateurs. A elles de convaincre les investisseurs d’arbitrer leurs portefeuilles obligataires pour des actifs actions.Meilleure perception de l\'environnement financierA l’heure des bilans mais aussi du difficile exercice des anticipations, les boursiers se montrent indéniablement plus sereins qu’au début de l’année dernière. Pas tant en raison des perspectives d’activité économique, bien sombres ne serait-ce qu’au niveau de l’emploi. Mais bien plutôt de la perception qu’ils ont de l’environnement financier et de son potentiel de hausse après cinq ans de descente aux enfers. Dans ce contexte, ils sont tous d’accord pour accroître leur pondération en actions au détriment des obligations et plus particulièrement sur la zone euro et américaine, les pays émergents ayant moins la cote. Du coup, ils osent même se lancer dans des pronostics alors qu’ils avaient abandonné l’exercice ces dernières années. Ils voient ainsi le CAC 40 aux alentours de 4.000 points fin 2013.  

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