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updateLe 7e art avant le cinémaLa cinémathèque remonte aux origines du 7e art. « Lanterne magique et film peint » nous plonge au c?ur de l'enfance de l'art. Celui du cinéma. Avant qu'il n'existe vraiment. Tout débute avec les plaques de verre dessinées. La première, du Hollandais Christiaan Huygens, date de 1650. Et ça va n'être qu'une suite de fantaisie, de recherches à travers ce rêve d'animation. Happés par le cabinet de curiosités conçu pour cette exposition, les spectateurs découvrent une multitude d'objets révélateurs d'une illusion. Ce ne sont pas là ses balbutiements mais le souffle d'un désir ardent, la volonté scientifique et artistique de faire éclore un art qui va porter le monde entier vers une autre beauté de la vie. J.-L. P.La Cinémathèque Française. Jusqu'au 28 mars 2010. www.cinematheque.frFeu d'artifice à MarmottanIci, les jaunes irradient, les orange brûlent et les rouges éclaboussent. Bienvenue au Musée Marmottan Monet, tombé entre les griffes ensorcelantes du fauvisme et de l'expressionnisme allemand grâce à un ensemble extraordinaire de toiles signées Kandinsky, Nolde, ou Dufy, prêtées par le musée Von der Heydt de Wuppertal (Allemagne). Ces ?uvres parlent autant aux adultes qu'aux enfants et permettent de découvrir des artistes allemands peu connus en France. Tel Adolf Erbslöh, qui transforme le jardin de ses parents à Brême en jardin tropical. À ces toiles répondent celles des fauves français. On se demande d'ailleurs si la femme aux « Yeux noirs » de Jawlensky a un lien de parenté avec la jeune fille posant nue pour Van Dongen, avec laquelle elle partage une même chevelure bleue.Jusqu'au 20 février 2010. Catalogue : éditions Hazan, 176 pages, 29 euros. www.marmottan.com. Colomb à l'assaut des AntillesFévrier 1948. Pour fêter le centenaire de l'abolition de l'esclavage, Aimé Césaire, jeune député de Martinique, propose à Michel Leiris de mener une mission ethnographique sur ses terres. Et lui conseille la photographe Denise Colomb pour illustrer ses recherches. Mais très vite, l'entente entre les deux métropolitains tourne court. Et chacun se retrouve à travailler dans son coin. Les photos de Denise Colomb réalisées cette année-là font aujourd'hui l'objet d'une belle exposition au Jeu de Paume (site Sully) et sont accompagnées d'un autre ensemble en noir et blanc saisi en Martinique et en Haïti dix ans plus tard. L'occasion de découvrir des portraits magnifiques. La photographe porte sur les Martiniquais un regard humaniste, rendant toute leur dignité à ces hommes, ces femmes et ces enfants vivant souvent dans des conditions de vie extrême. Car il n'est pas question pour Denise Colomb de sombrer dans un quelconque exotisme, même si on la sent fascinée par les paysages et la végétation locale des plus luxuriantes. Y. Y.Jusqu'au 27 décembre. Catalogue : « Denise Colomb aux Antilles », coédition Filigranes/Jeu de Paume, 145 pages, 33 euros. www.jeudepaume.org.
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