Si les génériqueurs attisent les convoitises, ils doivent aussi se battre pour conserver leur terrain. L'an dernier, pour la première fois depuis 2003, le taux de substitution (part de ces « copies » vendues en pharmacies rapporté au total des médicaments génériquables) a reculé en France, passant de 75 % à 72 % selon le Gemme, le syndicat professionnel du secteur. Les industriels pointent du doigt les pratiques peu fair-play des laboratoires traditionnels : l'an dernier, après l'arrivée du générique du Coversyl (molécule perindopril), son fabricant, le français Servier, en a par exemple modifié le dosage pour rendre plus complexe la substitution en officine par des « copies » moins chères. En France, le marché des génériques a tout de même progressé de 12,5 % de janvier à novembre 2009, à 2,4 milliards d'euros. Pour 2010, l'assurance-maladie affiche un objectif ambitieux de 80 % de taux de substitution. A. T.
les génériques reculent en france
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