Berlusconi, l'homme invisible

Le Cavaliere amuse-t-il toujours les convives des sommets européens par ses plaisanteries de garçon de bains?? Sans doute moins qu'avant. Silvio Berlusconi est occupé à batailler sur le front politique intérieur. Non seulement avec ses ennemis de toujours, les juges, la presse de gauche et l'opposition, mais avec son ami d'hier, Gianfranco Fini. Le leader d'Alleanza Nazionale, confirmant sa migration vers le centre, conteste la loi d'interdiction des écoutes téléphoniques qu'essaie de faire passer le président du Conseil. Et l'économie, et la crise?? Silvio Berlusconi s'en remet à son ministre Giulio Tremonti et au gouverneur de la Banque d'Italie, Mario Draghi. Pour le sommet de Bruxelles, l'Italie n'avait qu'une exigence?: qu'on présente les dettes des pays en tenant compte non seulement de l'endettement public mais de celui des ménages et des entreprises. De cette façon, l'Italie n'apparaîtrait plus comme le vilain petit canard avec sa dette publique à 112 % du PIB, mais comme l'égale de l'Allemagne en matière d'endettement global. Franco Frattini, le ministre des Affaires étrangères, en faisait « une ligne rouge infranchissable », menaçant de voter contre le nouveau Pacte de stabilité européen. Apparemment, la requête a été entendue et devait figurer dans le projet de texte final. S. G.
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