Au plus bas niveau depuis 14 ans en France

L'année 2009 a été extrêmement calme dans l'Hexagone. À l'image du marché mondial, les banques d'affaires ont surtout profité des marchés de capitaux. D'une part, elles ont notamment bénéficié des 409 émissions obligataires réalisées pour lever 370 milliards de dollars de dettes. Sur ce marché, les quatre banques françaises BNP Paribas, Société Généralecute; Générale, Natixis et Calyon se retrouvent dans les cinq premiers rangs avec HSBC au milieu.D'autre part, une soixantaine d'augmentations de capital, d'un montant total de 33,5 milliards de dollars ont animé le marché. Les banques ont été très actives, notamment BNP Paribas et Société Généralecute; Générale pour le rembourser de leurs aides publiques, ainsi qu'Axa. Les levées de fonds de Saint-Gobain, Lafarge ou Danone, parmi les plus importantes, ont permis à Calyon, JP Morgan et BNP Paribas d'occuper le podium de ce marché.percée importanteLe plus souvent, les activités liées aux marchés de capitaux ont compensé la baisse de 50 % des fusions-acquisitions. Le montant total de ces dernières a atteint 37,6 milliards de dollars, le plus bas niveau depuis quatorze ans ! JP Morgan occupe la première place en France, talonnée de très près par BNP Paribas. Bank of America-Merrill Lynch s'adjuge la troisième place malgré le départ de Marc Pandraud et trois autres cadres chez Deutsche Bank. La banque allemande fait une percée importante, passant de la 13e à la 4e place, notamment grâce au conseil sur BPCE et Axa conseillés par les équipes historiques, et Areva T&D pour la nouvelle. Credit Suisse réalise une belle année alors que Goldman Sachs et Morgan Stanley sont à la traîne. Les spécialistes du conseil Lazard et Rothschild n'ont pas profité de l'embellie des marchés. Mais leurs revenus de conseil en restructuration représentent désormais quasiment autant que ceux des fusions-acquisitions. « 2010 sera l'occasion de poursuivre les revues de portefeuille auxquelles les groupes réfléchissaient depuis plusieurs années », conclut Emmanuel Hasbanian, chez Deutsche Bank. M. Pe.
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