De l'avantage de prévenir plutôt que de guérir. C'est en substance ce qui pourrait résumer les résultats délivrés par Plastic Omnium au titre de son exercice 2009. Le groupe, qui avait mis en place dès 2008 un plan d'économies de coûts, en a effectivement pleinement tiré les bénéfices l'an dernier.Alors que l'activité du groupe a baissé de 9 % à 2,45 milliards d'euros en 2009, le groupe est redevenu bénéficiaire sur l'exercice écoulé avec un résultat net de 31 millions, contre une perte de 63 millions un an plus tôt. Réduction du personnel et des besoins en fonds de roulement, fermeture de quatre usines en Europe et aux Amériques, baisse des investissements industriels de 53 % ont finalement permis au groupe de dégager un free cash flow positif de 181 millions d'euros. Sa marge opérationnelle s'établit désormais à 102 millions d'euros, soit 4,2 % du chiffre d'affaires (70 millions d'euros en 2008).Le groupe a par ailleurs continué de se développer sur les marchés émergents, en ouvrant neuf usines en Chine, Russie et Inde. Ce qui lui permet d'entrevoir l'avenir avec une certaine sérénité. Peu habitué à donner des prévisions, le groupe s'est laissé aller à parier sur une marge opérationnelle stable au premier semestre par rapport aux six derniers mois de 2009 (67 millions d'euros, soit 5,2 % de son chiffre d'affaires). A plus long terme, la bataille contre les émissions devrait passer par la croissance de la proportion de plastique par véhicule de 17 % l'an dernier à 30 % en 2018. Ce qui laisse espérer à Plastic Omnium de superformer la croissance de près de 50 % du marché automobile mondial d'ici à 2015. G. V.

latribune.fr

18 Mars 2010, 23:21

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